Le moudjahid Ali Yahia Abdenour inhumé au cimetière de Ben Aknoun

Le moudjahid et défenseur des droits de l’Homme, Ali Yahia Abdenour, décédé dimanche à l’âge de 100 ans, a été inhumé lundi après-midi au cimetière de Ben Aknoun (Alger) en présence des membres de sa famille et ses proches, des personnalités nationales et politiques.

Parmi les présents, il y avait notamment les conseillers du président de la République, Abdelhafid Alahoum et Ahmed Rachedi, le Secrétaire général du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebika, le secrétaire général par intérim de l’Organisation nationale des Moudjahidine, Mohand Ouamar Benlhadj, ainsi que d’anciens ministres.

Dans l’oraison funèbre, le SG du ministère des Moudjahidine a mis en avant la grandeur de cet ardent défenseur des droits de l’Homme.

Natif d’Ain El Hammam en 1921, ce militant infatigable des droits de l’Homme a été instituteur durant les années 1940 avant d’entamer son militantisme contre l’occupant français en adhérant à plusieurs partis dont le Parti du peuple algérien (PPA), puis le Mouvement pour le Triomphe des Libertés démocratiques (MTLD) et enfin le Front de Libération nationale (FLN) en 1955.

Il a été arrêté en 1956 et à sa libération en 1961, il prend les rênes du Secrétariat général de l’Union générale des Travailleurs algériens (UGTA).

Dans les années 1980, il intègre la Ligue algérienne pour la Défense des droits de l’Homme (LADDH) en tant que membre fondateur.

Il a été l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Algérie: Raisons et dérision d’une guerre », « la crise berbère de 1949 : portrait de deux militants, Ouali Bennaï et Amar Ould-hamouda », « Lettre ouverte au système politique et au dernier pouvoir qu’il a engendré » et « mon testament pour les libertés »