Le Président Tebboune plaide pour la coordination des efforts en vue d’une solution durable au conflit du Sahara Occidental

Le Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, a appelé mardi à la coordination des efforts africains en vue de cristalliser une solution durable au conflit au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique.

Dans son allocution lors de la réunion, en visioconférence, du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) au niveau des chefs d’Etats et de gouvernements, le Président Tebboune a déclaré : « l’occasion nous est donnée aujourd’hui d’examiner la situation grave au Sahara Occidental avec l’espoir de voir nos délibérations aboutir à des mesures concrètes et efficaces pour cristalliser une solution durable à ce conflit, qui n’a que trop duré mais qui ne saurait avoir de délais de prescription ».

Rappelant la position constante de l’Algérie vis-à-vis de la cause de décolonisation au Sahara Occidental, le président de la République a appelé à la coordination des efforts et à l’action pour mettre fin à la crise au Sahara Occidental, dernière colonie dans le Continent.

Il a ajouté que « l’Afrique qui a vaincu l’occupation européenne par sa lutte politique et armée parfois et qui est venue à bout de l’Apartheid, se doit aujourd’hui d’en finir avec le dernier foyer colonial ».

« L’échec du cessez-le-feu suite à la violation d’un accord en vigueur depuis 1991 et l’escalade dangereuse que connait le conflit au Sahara occidental n’est que la résultante de décennies de politique de blocage et de ralentissement systématiques des Plans de règlement, de contournement du processus de négociations et de tentatives récurrentes d’imposer le fait accompli dans le territoire d’un Etat membre fondateur de l’UA », a fait observer le Président Tebboune dans son allocution.

Par ailleurs, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), a approuvé mardi, lors d’une réunion au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, la proposition de l’Algérie de créer un fonds spécial pour la prise en charge des effets négatifs du changement climatique ainsi qu’un cadre continental pour guider l’action collective au sein de l’UA sur le climat.

Le président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune a proposé la création d’un fonds spécial dédié aux catastrophes provoquées par le changement climatique.

Le CPS a indiqué, sur son compte twitter, « avoir convenu d’établir un fonds spécial sur le changement climatique ainsi qu’un cadre continental pour guider l’action collective au sein de l’Union ».

Il a également souligné l' »impératif d’une réponse collective, développementale et transformationnelle de l’Afrique au changement climatique ».

Deux points ont été examinés lors de la réunion du CPS, le premier ayant trait aux changements climatiques et à leurs impacts sur la paix et la sécurité en Afrique, le deuxième à la question du Sahara occidental à la lumière des développements et des dangereux dépassements enregistrés récemment dans les territoires sahraouis occupés, rappelle-t-on.

Vers la création d’un fonds africain

d’autre part, Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a proposé mardi la création d’un fond africain dédié aux catastrophes dues aux changements climatiques, soulignant l’impératif d’appliquer les principes sur lesquels repose la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).

Intervenant par visioconférence à une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, le Président Tebboune a relevé la nécessité de « préserver les principes sur lesquels repose la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, en tête desquels le principe de la responsabilité commune et différenciée des pays membres ».

M. Tebboune a formé le vœux de voir « l’Union africaine créer un fonds spécial dédié aux catastrophes dues aux changements climatiques et auquel prendront part les pays africains les plus aisés, avec l’aide du Secrétaire général des Nations unies, du Conseil de sécurité et de toutes les parties concernées par les changements climatiques ».

Deux points ont été examinés lors de cette réunion, « le premier ayant trait aux changements climatiques et à leurs impacts sur la paix et la sécurité en Afrique, le deuxième à la question du Sahara occidental à la lumière des développements et des dangereux dépassements enregistrés récemment dans les territoires sahraouis occupés ».