L’activiste Sami Dernouni, connu pour sa proximité avec le mouvement islamiste Rachad, a été condamné, ce mardi, à deux ans de prison ferme, par le tribunal de Tipaza, pour notamment « complot visant à renverser le régime », « financement étranger », «incitation à attroupement non armé » et « publications de fausses informations », avons-nous appris auprès de son avocat, Me Ali Fellah a rapporté le quotidien d’information « Liberté ».
Dans la même affaire, l’ancien diplomate en fuite à l’étranger, et néanmoins membre fondateur du mouvement islamiste Rachad, Mohamed Larbi Zitout, le cyber-influenceur et sympathisant de Rachad, Amir Boukhars, connu sous le pseudonyme d’Amir DZ, ainsi que le militaire déserteur Mohamed Benhalima, ont été condamnés à dix ans de prison par contumace avec émission d’un mandat d’arrêt international à leur encontre, selon la même source.
Pour rappel, Sami Dernouni a été placé sous mandat de dépôt avec Namia Abdelkader, le lundi 7 décembre 2020, par le juge d’instruction près le tribunal de Tipaza, après leur arrestation cite la même source.
Namia Abdelkader, en liberté provisoire depuis le 20 février dernier, a été, par contre, relaxée dans cette affaire.
Le parquet avait requis une peine de dix ans à l’encontre de Sami Dernouni et Namia Abdelkader lors de leur procès, le 2 mars dernier. L’activiste avait soutenu, à la barre, avoir subi de la torture.
