Crimes israéliens en Cisjordanie et à Ghaza: Les Palestiniens saluent la décision de la CPI

Heavy smoke billows following an Israeli military strike in Gaza City on July 29, 2014. The Israeli offensive, which began on July 8 to end Hamas rocket attacks on the Jewish state, has killed more than 1,100 Palestinians, mostly civilians according to the United Nations, while 56 lives have been lost on the Israeli side, all but three of them soldiers. AFP PHOTO / ASHRAF AMRA

L’Autorité palestinienne a salué mercredi la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir une enquête sur les crimes commis en Cisjordanie occupée et dans la bande de Ghaza par les forces d’occupation israéliennes, la qualifiant de « nécessaire et urgente ».

« Les crimes commis par les dirigeants de l’occupation israélienne (entité sioniste) contre le peuple palestinien, qui sont des crimes continus, systématiques et généralisés, font que l’enquête est nécessaire et urgente », a indiqué le ministère palestinien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le ministère a également appelé « les Etats parties à respecter leurs responsabilités et à ne pas politiser le déroulement de cette enquête indépendante », s’engageant à fournir « toute l’assistance » nécessaire à la CPI afin qu’elle puisse mener son investigation.

La procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, avait déclaré qu’il y avait un « fondement raisonnable » à croire que des crimes avaient été commis par les forces d’occcupation israéliennes au cours de l’agression militaire israélienne contre Ghaza de 2014.

Elle a indiqué que l’enquête portera « sur les crimes relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis (…) depuis le 13 juin 2014 », date du début de l’agression dans l’enclave palestinienne.

Mme Bensouda doit quitter ses fonctions en juin et sera remplacée par le Britannique Karim Khan.

Washington « s’oppose fermement » à cette enquête

De leur côté, les Etats-Unis « s’opposent fermement » à l’ouverte de cette enquête, a déclaré mercredi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

Il a néanmoins précisé que le gouvernement de Joe Biden était en train de « réexaminer » les sanctions prises sous la présidence de Donald Trump contre la procureure Fatou Bensouda, et d’autres responsables de la juridiction internationale.