L’ambassadeur d’Algérie en France plaide pour la consolidation de la coopération bilatérale

PARIS – L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, qui a été reçu vendredi par le président du Sénat français, Gérard Larchera, a réitéré la disponibilité de la partie algérienne à consolider la coopération bilatérale dans tous les domaines, conformément à la volonté exprimée par les Présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.

Se félicitant de la « qualité des relations » entre les institutions parlementaires des deux pays, M. Daoud a réitéré « la disponibilité de la partie algérienne à consolider la coopération bilatérale dans tous les domaines, conformément à la volonté exprimée par les deux chefs d’Etat, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, de travailler de concert sur les dossiers d’intérêt commun, notamment économiques, les questions régionales et le dossier de la mémoire ».

Par ailleurs, l’entretien a été l’occasion d’aborder longuement les questions régionales. Les deux responsables ont ainsi « salué » la formation d’une autorité exécutive intérimaire en Libye, marquant le soutien de leurs pays aux efforts des Nations-unies pour une réconciliation inter-libyenne, en dehors de toute interférence étrangère.

Concernant le Mali, les discussions ont permis de relever « la satisfaction des différentes parties » quant à la tenue le 11 février 2021 à Kidal, de la 5ème réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui a vu la participation, par visioconférence, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

A propos des autres développements au Sahel, il a été souligné « l’importance de renforcer les mécanismes de coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme, le crime organisé transfrontalier et leur connexion avec les divers trafics : drogue, armes, migration clandestine ».

Soulevant la question du Sahara occidental, l’ambassadeur qui a tenu à signaler la gravité de la situation dans ce territoire occupé, induite par la reprise du langage des armes entre le royaume du Maroc et le Front Polisario, a rappelé « la position constante de l’Algérie en faveur de l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination, conformément aux principes de la chartes des Nations Unies et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».

De son côté et après avoir exprimé « ses meilleurs vœux de santé » à l’endroit du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et « plein succès dans ses missions », le président Larcher s’est « félicité de la solidité des liens de coopération existant entre les deux pays dans tous les domaines et la volonté politique affichée de part et d’autre de leur insuffler une dynamique nouvelle ».

Lors de cette rencontre, il a été aussi procédé à un large échange sur l’état des relations bilatérales entre les deux pays et les perspectives de renforcement de la coopération parlementaire.

A ce titre, M. Larcher a fait part de sa « détermination à œuvrer pour la densification des échanges avec le Conseil de la nation à travers, d’une part, la tenue dans les meilleurs délais du 2ème Forum de coopération parlementaire de haut niveau et d’autre part, la mise en place d’un nouveau mécanisme de concertation sur les principaux enjeux de l’agenda international ».

L’entretien a porté aussi sur les échéances bilatérales à venir, en mettant l’accent sur la 5ème réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), dont les travaux sont prévus prochainement à Alger.