L’Alliance évangélique mondiale veut lancer une « croisade » contre l’Algérie!

L’Alliance évangélique mondiale (WEA) vient de soumettre deux rapports écrits à la prochaine session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) qui se tiendra du 22 février au 23 mars. La WEA y dénonce le recul des libertés religieuses.

L’Alliance évangélique mondiale (WEA) vient de soumettre deux rapports écrits à la prochaine session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) qui se tiendra du 22 février au 23 mars. La WEA y dénonce le recul des libertés religieuses.

L’Église protestante d’Algérie (EPA) et l’organisation chrétienne Middle East Concern (MEC), la WEA ont conjointement publié un communiqué de presse le 3 février faisant état de fermetures forcées des églises protestantes par le gouvernement algérien. Ils expliquent que «les treize églises protestantes scellées depuis novembre 2017 sont restées fermées. Toutes les autres églises protestantes sont toujours fermées en raison des mesures COVID-19, tandis que les autorités ont autorisé 183 mosquées dans la province de Tizi Ouzou et certaines églises catholiques à rouvrir ».

Les églises membres de l’EPA partagent subir des pressions « à certains moments l’année dernière pour qu’elles agissent indépendamment de l’EPA en s’enregistrant auprès des gouvernorats, une décision considérée comme une tentative calculée de fragmenter et d’affaiblir l’Église en Algérie», décrivent-ils plus loin. Les signataires de la déclaration réclament la réouverture des églises et la révision de l’ordonnance 06-03 qui règlemente les conditions de pratiques religieuses non musulmanes.

rappelons que l’Algérie est un état souverains, ou la liberté de conscience et d’exercice du culte est garantie par  la Constitution algérienne et une ordonnance de 2006 fixe les conditions d’exercice des cultes « autres que musulmans ». l’Église d’Alger (EPA) veille au respect de ces conditions et dispose depuis 1974 d’un agrément des autorités qui lui a été confirmé en juillet 2011.

Les conditions de l’exercice des cultes en Algérie relèvent exclusivement de la compétence des autorités algériennes. Celles-ci sont liées par leurs engagements constitutionnels et internationaux.