L’Algérie demeure à l’avant garde pour l’interdiction complète des essais nucléaires

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a mis en avant, samedi, le rôle de l’Algérie dans l’interdiction complète des essais nucléaires à travers le monde, rappelant les effets désastreux des radiations induites par les explosions nucléaires de la France coloniale au Sud de l’Algérie.

« En date du 13 février 1960 à 7h04, la France coloniale a effectué son premier essai nucléaire dans la région de Reggane au Sud de l’Algérie, une opération baptisée « Gerboise bleue », d’une puissance de 70 kilotonnes, équivalente à une explosion 3 à 4 fois plus puissante que la bombe lancée sur Hiroshima, ce qui a entrainé des radiations désastreuses dont les préjudices sont visibles, jusqu’à aujourd’hui, sur la santé des habitants et l’environnement « , a tweeté M. Boukadoum.

Et d’ajouter: « C’est pourquoi l’Algérie, qui était et demeure à l’avant garde des pays plaidant pour l’interdiction complète des essais nucléaires, a contribué, lors de sa présidence des travaux de la première commission des Nations unies, à l’adoption du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires en date du 7 juillet 2017″.

L’explosion nucléaire, survenue le 13 février 1960 à Reggane, s’inscrit dans le cadre d’une série d’essais nucléaires effectués par la France entre1960 et 1966 au Sud de l’Algérie.

Selon les historiens et les experts, ces essais nucléaires au sud du pays comptent parmi les pires crimes commis par la France durant 132 ans d’occupation destructrice de l’Algérie.