Washington consolide encore son mur de surveillance électronique en Tunisie

Long de 285 km et réalisé par URS, filiale du géant américain Aecom, le dispositif de surveillance frontalier implanté en Tunisie est censé détecter les infiltrations de combattants djihadistes depuis la Libye.

le système de surveillance électronique des frontières tuniso-libyennes est opérationnel depuis février 2017, il s’étend de Ras Jdir jusqu’à la zone militaire fermée de Borj Elkhadra, la ville frontalière avec l’Algérie.

Selon des experts, l’armée tunisienne a érigée des digues de sables et des tranchées d’eau, ce système ne forme pas une barrière infranchissable, mais consolidé par une surveillance électronique tout le long de la frontière.. Ce sont les coopérations américaine et allemande qui ont pris en charge ce projet.

Rappelons-le, ce système de surveillance électronique rentre dans le cadre des aides américaine et allemande pour renforcer la sécurité des frontières de la Tunisie. Ce sont des techniciens allemands et américains qui avaient élaboré les études y afférentes, inspecté les lieux et effectué les travaux nécessaires à sa mise en place.

Malgré la menace terroriste, une présence américaine au frontière tunisienne libyenne peut être une source d’inquiétude sécuritaire de la part de l’Algérie vue que sa stratégie de sécurité aux frontières dont l’instabilité accrue fait de l’Etat algérien l’un des plus engagés dans la sécurité régionale.

Le pays fournit des efforts de guerre sans être en guerre. Dans le contexte des crises libyenne et malienne, la sécurité aux frontières est devenue une préoccupation majeure des autorités algériennes.

Cette stratégie est guidée par un principes fondamental basé sur le refus de toute intervention extérieure.