Ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed : l’Algérie a bien réagit face à la crise

Le partenariat avec les Russes dans le domaine de la santé va nous permettre de produire, non seulement le vaccin anti Covid-19, mais aussi d’autres vaccins importants, indique le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, qui était dimanche matin, l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.

Parmi les objectifs primordiaux de l’Algérie, à traves ce partenariat, c’est d’assurer sa souveraineté sanitaire, en assimilant et intégrant les nouvelles technologies, précise-t-il, et aller sur ce qu’on projette de faire, « c’est à dire, aller vers la production des produits à forte valeur ajoutée dans l’écologie et l’insuline », ajoute le ministre.

Le système de santé mondial a été bousculé par la pandémie du Covid-19, affirme l’invité qui estime que « l’Algérie a bien réagit face à la crise, à travers son industrie pharmaceutique, en fabriquant dans un premier temps, des quantités suffisantes de masque et puis de PCR, qui étaient importé au début de la pandémie. « Aujourd’hui nous sommes face au défis du vaccin, qui est la dernière étape, qui va nous permettre de sortir définitivement de cette crise sanitaire », précise-t-il.

Il y a deux manières pour fabriquer le vaccin, dit l’invité, la première, qui est en amont, c’est celle où on part de la lignée cellulaire, c’est de la réelle biotechnologie, précise-t-il. « C’est-à-dire qu’on va produire la matière première et c’est le but de ce partenariat avec les Russes », ajoute t-il.

La seconde est celle où on reçoit la matière première, fait-il savoir, « il y a un système de filtration de dilution et de répartition aseptique. C’est complexe, mais c’est déjà maitrisé par plusieurs opérateurs privés et aussi par Saidal depuis une trentaine d’années », explique-t-il

Opter pour cette dernière n’est pas une bonne idée, estime le ministre, malgré que c’est quelque chose qu’on maitrise très bien et surtout qui pourrait se faire en quelques mois, mais il faudrait avoir une matière première disponible, fait-il remarqué. « L’intérêt réel c’est ce transfert technologique, même si on doit prendre plus de temps, dont bénéficiera l’Algérie qui nous permettra d’aller vers la production de ce vaccin mais aussi de beaucoup d’autres», ajoute-t-il.